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Dans quelques jours, Julian Wilson, 32 ans, rejoindra d'autres surfeurs de l'équipe FCS pour avoir la chance de représenter leur pays - parmi eux Sally Fitzgibbons, Kolohe Andino, Caroline Marks, Amuro Tsuzuki, Jeremy Flores et Hiroto Ohara. Nous avons rencontré Julian pour savoir comment se passe la préparation...
Etat d'esprit
Pendant un court instant, pensez comme il est incroyable de concourir pour votre pays. La plupart du temps, le surf est un sport individuel, les victoires, les défaites, tout repose sur vous. Surfer en tant que membre d'une équipe nationale est complètement différent. La camaraderie est une motivation supplémentaire, mais elle peut aussi ajouter de la pression.
"Je suis dans un très bon état d'esprit en ce moment. Je me suis récemment libéré d'un lourd fardeau et la décision prise de ne pas participer l'étape de la WSL en piscine à vague m'a donné l'occasion de me concentrer réellement sur cet événement spécial".
Les Jeux Olympiques de surf se dérouleront sur la plage de Tsurigasaki à Ichinomiya, une petite ville de la préfecture de Chiba qui est en face de l'océan Pacifique. Julian y a déjà surfé et compare les conditions aux vagues qu'il rencontre régulièrement chez lui, sur la Sunshine Coast du Queensland. Il ose espérer une houle cyclonique.
"C'est le début de la saison des typhons, donc il y a une chance que nous puissions avoir de belles vagues", explique Julian. "Nous avons une période d'attente de 10 jours, et ils ont besoin de quatre jours pour l'épreuve de surf, donc nous avons quelques jours devant nous au cas où les conditions soient vraiment mauvaises."
Corps
C'est un cliché mais c'est vrai: un esprit sain dans un corps sain. Au cours des derniers mois, Julian a intensifié son entraînement en vue de l'événement qui se déroulera sur de petites vagues, ce qui s'annonce très sportif. Ce que beaucoup de surfeurs ne réalisent pas, c'est qu'il faut énormément d'énergie pour surfer rapidement dans les petites vagues.
"Je suis probablement plus en forme que je ne l'ai jamais été dans toute ma carrière, et ce grâce à du travail acharné. En ce moment, j'ai trouvé un bon équilibre entre le travail en salle de sport et le temps que je consacre au surf, et je sens que les résultats portent leurs fruits".
Équipement
Avoir confiance en votre équipement est essentiel. Lorsque vous savez que votre équipement est bien réglé, vous pouvez vous concentrer sur la vague et sur ce que vous devez faire. Cela vaut pour tous les surfeurs, pas seulement pour les pros.
"Les planches sont incroyables. J'ai travaillé sur de nouvelles technologies avec JS dans le domaine de l'EPS. Nous essayons essentiellement de prendre les avantages du PU, comme cette sensation prévisible, et de les combiner avec cette vivacité et cette étincelle que vous obtenez avec l'EPS".
"Mon quiver sera composé principalement de planches en époxy, beaucoup plus légères et beaucoup plus fun à rider dans les petites conditions que nous aurons là-bas. J'utiliserai aussi mes ailerons FCS II AirCore. Je me suis entraîné avec mes ailerons sur ces nouvelles planches, ça fait vraiment du bien, et ça pourrait bien être la clé du succès".
SurFebruary est un événement annuel qui a lieu en février et au cours duquel les participants collectent des fonds pour la recherche sur le cancer en prenant une vague ou en se mettant à l'eau tous les jours - qu'il pleuve, qu'il grêle ou qu'il fasse beau.
Dans cet épisode, Rich a rencontré Mick Fanning lors de son récent voyage aux États-Unis pour discuter de ce qu'il a fait, du développement de son modèle d'aileron emblématique et de la façon dont il a adopté le système FCS II.
